Mademoiselle, Madame, Monsieur,

Cher(e)s concitoyen(ne)s, cher(e)s ami(e)s,


Les 20 et 27 mars prochains, vous allez élire celle ou celui qui vous représentera dans le Conseil Général des Alpes de Haute Provence. Vous le savez, j'ai l'honneur de me présenter à vos suffrages, au nom du parti socialiste, dans le canton de Forcalquier, avec la confiance et le soutien plein et entier du président Jean Louis Bianco dont le bilan et la stature d'homme d'état sont salués par tous.


Je vais avoir l'occasion, tout au long de cette campagne, d'aller à votre rencontre comme j'ai commencé à le faire, depuis plusieurs semaines, en participant, dans toutes les communes de notre canton, à des réunions chez des citoyennes et des citoyens qui ont souhaité me rencontrer chez eux, dans leur intimité. Ces moments furent l'occasion, pour moi, d'enrichir ma réflexion politique et de dialoguer sur les sujets qui vous préoccupent au quotidien et que je ne manquerai pas de porter devant l'institution si vous m'accordez votre confiance.


Ma candidature s'inscrit dans un combat collectif, celui des socialistes d'abord, de la gauche tout entière, ensuite, car je n'accepte pas le modèle de société auquel nous condamne la droite UMP. Ce modèle fondé sur les inégalités, la violence des rapports humains, les injustices et l'exclusion. Dans cette période où beaucoup d'entre nous souffrent du chômage et de la précarité, où beaucoup s'inquiètent pour l'avenir de nos enfants et du sort réservé à notre jeunesse, où beaucoup n'acceptent pas de voir tout ce que nous avons construit, avec tant de patience, durant des décennies, être détruit par cette droite revancharde et rétrograde qui tourne, tous les jours, un peu plus le dos aux principes de notre république, nous avons besoin plus que jamais de solidarité et de fraternité entre nous pour relever les défis qui se posent à notre département dont la droite à programmer la disparition.


J'ai de l'ambition pour notre département. Cette ambition, nous devons la porter ensemble. Notre avenir commun, nous devons l'écrire et le construire ensemble. Voilà le sens de ma candidature. Ma candidature est une candidature de rassemblement de toutes les énergies et les bonnes volontés pour faire gagner les Alpes de Haute Provence dans lesquelles notre canton doit trouver toute sa place en s'y montrant exemplaire de dynamisme. Autour de Jean Louis Bianco, nous voulons un département solidaire qui protège les plus fragiles d'entre nous mais qui innove et investit pour préparer l'avenir.


George Bernard Shaw a écrit: « Il y a ceux qui regardent le monde tel qu'il est et qui se demandent pourquoi ? Et ceux qui imaginent le monde tel qu'il devrait être et qui se disent pourquoi pas ? » Nous sommes des milliers, sur ce territoire, à appartenir à la deuxième catégorie.


Sylvie Mas


jeudi 17 mars 2011

Nous ne serions élu(e)s que pour trois ans. Pas si sûr !

J'entends, depuis le début de cette campagne, un argument avancé selon lequel nous ne serions élu(e)s que pour trois ans. C'est faire peu de cas de deux contre-arguments. En effet, le conseil constitutionnel, qui a examiné la réforme des collectivités territoriales, a censuré la représentativité et la répartition des sièges du conseiller territorial tel que le prévoyait le gouvernement. Donc, il faudra repasser les articles censurés du texte devant l'Assemblée Nationale et le Sénat pour respecter le principe institutionnel de parallélisme des formes. Et Guy Carcassonne, constitutionnaliste éminent, fait le pronostic, que les conseillers généraux élus en 2011,  iront bien au bout de leur mandat de six ans. Par ailleurs, en cas d'alternance politique en 2012 dans notre pays, le parti socialiste a pris l'engagement d'abroger la réforme gouvernementale et personne ne connait encore, avec précision, ce que la gauche proposera au pays. Dès lors, en l'état actuel des textes, le conseiller territorial n'existe pas et bien malin celle ou celui qui peut affirmer, avec certitude, s'il aura, un jour, une réalité.
Sylvie MAS

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